Ayes University
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 [TYPHON] Il ne manquait plus que ça... [PV Y. Mizuki]

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Korean King
Lee John Han
I'm just Lee John Han

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MessageSujet [TYPHON] Il ne manquait plus que ça... [PV Y. Mizuki]   [TYPHON] Il ne manquait plus que ça... [PV Y. Mizuki] Icon_minitimeLun 19 Mar - 4:19

[TYPHON] Il ne manquait plus que ça... [PV Y. Mizuki] Tumblr_m0z30tIOM81r22o06o1_500


Les cours, c'est ennuyant. Tout le monde le sait. Seul un fou ou un rat de bibliothèque dirait le contraire. Et JohnHan serait le mieux placé pour dire que la plupart du temps, lorsqu'on s'ennuie, il faut trouver une occupation plutôt que de s'entêter à garder les yeux ouverts. Ainsi, le jeune homme regardait par la fenêtre les autres. Il avait une vue sur le terrain où des Japonais, sûrement en cours, s’entraînaient au basket. Il montrait un superbe rictus sadique au coin de ses lèvres en fixant ses ignares qu'il détestait presque autant que les insectes envers lesquels il adorait montrer son côté chasseur de bébêtes volantes. Il n'était que huit heures et demi et pourtant, le brunet s'ennuyait plus que lorsqu'il était en mathématiques. En effet, d'habitude, lors des cours d'économie, il écoutait attentivement car cela l'intéressait beaucoup, mais là, c'était pire que tout. Il ne pouvait pas supporter de parler de la crise et des chômeurs. Au pire, ils se trouvent un travail et puis voilà. Il déposa son regard sur son cahier avant de dessiner un oiseau grâce à son critérium blanc. Il faisait des traits fins comme s'il était un pros de l'art, mais à la fin, il remarqua que son oiseau ressemblait plus à un pingouin ayant des airs d'éléphant. Il soupira et regarda sa montre pour la septième fois depuis le début de son premier cours du matin. Il n'était que huit heures quarante. Il devait encore tenir quinze minutes. JohnHan fixa tout le monde un par un, se mettant à les décrire dans sa tête avec une once de méchanceté et d'hilarité. Il se mit à rire tout seul et bon nombre d'élèves se retournèrent vers lui.

Professeur : Lee JohnHan, mon cours semble amusant à ce que je vois? Eh bien, pouvez-vous nous faire part de la chose qui vous a fait rire? Demanda le vieil homme qui lui servait de professeur d'économie.

JohnHan allait répondre par une réplique froide, mais la sonnerie retentit et le brouhaha fit en sorte que le brun n'ait pas à répondre et à se faire méchamment renvoyé du cours. S'il se faisait renvoyé de cours, s'en était finit pour lui. Son père le tuerait. Son prochain cours était le français. L'heure passa assez vite. Une heure a passé avec sa voisine préférée. Une jeune fille qui avait toujours quelque chose à dire. Certes, il n'aimait pas vraiment les pipelettes, mais dans ces moments-là, même s'il n'aimait pas vraiment la jeune fille, il adorait l'avoir auprès de lui pour faire en sorte de ne pas s'endormir sur sa table. L'heure passa très vite et il avait terminer en vitesse de ranger ses affaires pour se sauver. Il ne reprenait pas avant trois heures de l'après-midi, son professeur de sport et son professeur d'anglais étant absent, il n'avait plus rien à faire pendant quelques temps. JohnHan monta sur le toit et inspira profondément. Il fixa le ciel pendant quelques secondes avant d'abandonné. Cette énorme boule de feu allait le rendre aveugle s'il continuait.

Il resta une bonne allongé tranquillement sur le sol à fixer les nuages. Se demandant à chaque fois à quoi ils pouvaient bien ressembler. Il sortit ses écouteurs et son téléphone et écouta de la musique pendant quelques minutes. Lorsque son ventre cria famine vers onze heures quarante, le jeune homme se dépêcha de partir à la boulangerie en face de son établissement pour aller acheter de quoi manger. Une fois dans la semaine, il pouvait très bien ne manger que des pâtisseries. Ainsi, il retourna à Ayes avec un sac bien remplie de cochonneries et partit en direction de la bibliothèque pour aller manger à l’abri de tous ces chacals qui lui demanderaient s'il pouvait leur en donner. Non, il n'était pas égoïste, mais au bout d'un certains temps, il en avait un peu marre de dire oui à ses amis. Une fenêtre ouverte le fit frémir. L'air qui passait dans les couloirs étaient frais, bien trop pour être normal. Il fixa le ciel. Ce dernier c'était assombris. JohnHan haussa des épaules et se dit que la météo s'était trompée, comme pour la plupart du temps.

La pluie se mit à marteler les vitres fortement tandis que de longs cris perçant dû au vent se faisaient entendre. Tout ceci ne semblait pas lui faire peur, après tout, il pensait avoir vu bien pire. Il entra dans la bibliothèque lorsque hop, plus rien. Plus de lumière, plus de bruit. Il s'arrêta de marcher, atténuant doucement sa respiration pour ne plus l'entendre. Il se concentra sur le bruit du tonnerre qui grondait. Il ne semblait pas y avoir une once de vie dans la bibliothèque et la porte s'était refermée derrière lui, émettant un petit clic sonore. Un éclair frappa non loin d'une fenêtre, faisant sursauté JohnHan sur le coup. Il sortit son portable et éclaira grâce à la lumière de l'écran le peu d'espace qu'il pouvait, mais pour le plus grand malheur de ce dernier, l'écran s'éteignit, lui indiquant qu'il n'avait plus de batterie. Il commença à marcher le long des étagères. Toujours personne. Il bascula et se frappa la tête contre quelque chose. Il jura et se rendit compte qu'il y avait quelqu'un en dessous de son pied droit. Il se releva et soupira.

JohnHan : Sorry. Il fait noir, j'tavais pas vu. Tu sais ce qu'il se passe ou tu es aussi débile que moi sur ce coup-là? Demanda-t-il sans même savoir s'il était en face d'un japonais, d'un coréen ou même d'un prof, d'une fille ou même d'un garçon.

Il plongea la main dans son paquet de la boulangerie et mordit dans un pain au chocolat. Il ne voulait pas vraiment montrer qu'il était quelque peu stressé. La porte s'étant refermée, il se pourrait bien qu'il était coincé avec un inconnu pour un temps indéterminable. Un autre éclair jaillit et grâce à la lumière de ce dernier, il put voir le visage de la personne qu'il avait bousculer.

JohnHan : Ah...Une nippon...Murmura-t-il entre ses dents.

Parmis tous les élèves de cette université, lorsque quelque chose de bizarre se passait, il ne pouvait tomber que sur une japonaise, ça, c'était sur!
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Etudiant Japonais
Yoshida Mizuki
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MessageSujet Re: [TYPHON] Il ne manquait plus que ça... [PV Y. Mizuki]   [TYPHON] Il ne manquait plus que ça... [PV Y. Mizuki] Icon_minitimeMar 20 Mar - 17:59

C’était étrange, la journée avait pourtant bien commencé. Ciel bleu, rien à laisser présager de mauvais, au contraire. Sincèrement, la tournure des évènements, Mizuki ne l’avait pas vue arriver. Elle s’était réveillée, préparée et rendue en cours comme chaque matin, sans rien de spécial. Enfin, les cours n’étaient pas en même temps le genre d’occasion pour mettre un peu de piment dans l’ambiance de l’université. Hormis quelques vannes échangées respectivement entre Japonais et Coréens comme toujours, pendant que la jeune fille suivait du mieux qu’elle pouvait le cours. Elle n’était pas vraiment une excellente élève mais c’était une fille travailleuse. Si on considérait que se rabattre sur le travail scolaire pour compenser une incapacité à pratiquer une activité physique était équivalent à être sérieux et travailleur. En tout cas, on n’avait pas à se plaindre d’elle, car elle ne prenait jamais part à cette rivalité Japon-Corée interminable. Sans doute aurait-elle toujours du mal à comprendre pourquoi ils ne pouvaient pas s’entendre mais bon, il y avait longtemps qu’elle n’y prêtait plus trop attention. C’était devenu courant alors il ne fallait pas s’en soucier tout le temps, ça ne changerait rien de toute façon. Elle n’était pas de taille à régler un conflit qui frappait la majorité de l’université.

Après cette heure de cours particulièrement éprouvante, Mizuki s’était rendue à la bibliothèque afin de travailler – encore. Elle faisait cela dès qu’elle avait un peu de temps libre et quand elle ne pouvait pas voir Eiichi. Elle devait s’occuper de ses études après tout, alors autant le faire bien. En plus, la psychologie l’intéressait vraiment, c’était quelque chose qu’elle avait elle-même choisi et pour laquelle elle se dévouait complètement. Expliquer pourquoi c’était cette filière qui l’avait intéressée plus que d’autres n’était pas très clair dans sa tête. Sans doute le fait d’avoir été isolée des autres enfants avait-il joué un rôle majeur dans sa décision. Comprendre le comportement parfois étrange d’autrui, voilà ce qu’elle voulait étudier. De toute façon, elle ne se voyait pas mener la même vie que ses parents comédiens. Voyager d’un bout à l’autre du pays à tout va sans se reposer, très peu pour elle. De toute façon, elle ne le pourrait pas, son système respiratoire ne le supporterait pas. Du coup, il lui fallait un travail stable où elle n’aurait pas à trop bouger. Mizuki n’avait jamais eu une envie exceptionnelle de voyager alors ce n’était pas vraiment un problème.

Et puis, c’était lorsqu’elle révisait un cours de psychopathologie, que le temps s’était soudainement couvert. Elle avait vu le ciel s’assombrir rapidement, contre toute attente et n’avait dès lors pu décoller ses yeux de la fenêtre. Ensuite, c’était la pluie qui avait commencé à claquer contre les carreaux, de plus en plus violemment et elle s’aperçut que tous les élèves avaient déserté le lieu. Elle se leva donc aussitôt et rassembla ses affaires en se disant qu’il devait y avoir une raison à cette soudaine désertion de la bibliothèque pour une raison qu’elle n’avait peut-être pas entendue. Elle pouvait déjà entendre ses camarades crier alors qu’elle enfilait son blouson en cuir. Inutile de dire qu’elle commençait sérieusement à paniquer et qu’elle devait faire preuve d’un grand self-control pour ne pas craquer. Elle se dirigea à toute allure vers la sortie, son sac sur l’épaule, fonçant rapidement vers la sortie. Mais elle n’eut pas le temps d’apercevoir la porte que tout s’éteignit. Surprise, elle trébucha et se retrouva par terre sans réellement comprendre ce qu’il lui arrivait. Zen, zen, ce n’était rien de grave, elle ne devait pas se faire de souci. Elle se mit à avancer à quatre pattes, ne trouvant pas de réel appui pour se relever et elle ne savait pas si elle en avait la force : sa respiration s’était mise à s’accélérer de manière inquiétante. C’était mauvais signe.

Soudain, elle aperçut une petite lumière, qu’elle déduisit être celle d’un écran de portable. Sans plus réfléchir, elle décida d’avancer dans cette direction. Seulement, la luminosité disparut et Mizuki dut continuer à chercher à l’aveugle la seule présence qui se trouvait dans la bibliothèque. Vite, il fallait réellement qu’elle trouve cette personne pour se calmer, peu importe qui elle était. Avec quelqu’un, elle aurait moins peur, c’était une évidence. Soudain, elle se sentit percuter quelque chose et un pied lui écraser la main. Elle poussa un petit cri pour manifester sa présence à l’inconnu : au moins elle l’avait trouvé.

« Sorry. Il fait noir, j'tavais pas vu. Tu sais ce qu'il se passe ou tu es aussi débile que moi sur ce coup-là ? »

Elle reconnut à sa voix que c’était un garçon. L’entendre parler la rassura et elle commença à se calmer petit à petit. Elle n’était pas toute seule, c’était rassurant, qu’importe la personne qui était en face d’elle. C’aurait pu être un sale type, elle s’en moquait royalement en ce moment, du moment qu’elle ne se retrouvait pas livrée face à elle-même face à la catastrophe. Car elle avait bien senti que c’était une tempête particulièrement effrayante qu’ils devaient affronter en ce moment même. Elle priait sincèrement que cela ne s’éternisât pas et que bientôt tout redevînt normal. Alors qu’elle allait lui répondre, un éclair jaillit, la faisant sursauter et percuter l’étagère juste à côté d’elle. Se cogner la tête n’étant vraiment pas ce dont elle avait besoin en ce moment. Le moment d’utiliser son propre portable était peut-être clairement nécessaire désormais. Elle entendit d’ailleurs son vis-à-vis murmurer, sans vraiment comprendre le sens de ses paroles. Elle était bien trop effrayée pour cela. Ouvrant son téléphone, elle utilisa la lumière de ce dernier pour prendre appui sur l’étagère et se relever doucement, faisant désormais face au jeune homme, qu’elle pouvait également distinguer. Un coréen. Dans ce genre de situation, ce n’était vraiment pas le genre de détail qui pouvait la déranger.

« C’est pas grave, je ne t’en veux pas de m’avoir bousculée, c’est vrai que c’est pas évident d’y voir clair dans ces conditions. Je pense que ça doit être une tempête vraiment puissante, il n’arrête pas de pleuvoir et tout le monde panique. Et… j’avoue que moi aussi pour le coup. »

Elle se révélait particulièrement loquace parce que ça lui permettait d’oublier un peu la gravité de la situation. C’était important si elle voulait se calmer un peu et ne pas faire de crise. Non, ce n’était pas le moment pour ce genre d’incident, vraiment pas. Mais si la situation ne s’arrangeait pas, elle ne savait pas combien de temps elle pourrait tenir. Les flashs l’effrayaient particulièrement, à commencer par ceux des appareils photos, mais les éclairs c’était encore pire. Il fallait espérer qu’il n’y en eût plus trop.

« On devrait peut-être chercher la porte pour essayer de sortir d’ici ? Il faut qu’on rejoigne le reste des élèves. »

En théorie, c’était une bonne initiative. Après tout, s’ils se réunissaient tous dans la cantine par exemple, ce serait moins dur à supporter. Mizuki se dirigea donc pleine d’espoir vers la dite porte qu’elle repéra à l’aider du flash de son téléphone. Seul hic : la porte était définitivement fermée. Elle essaya cinq fois de suite de l’ouvrir, en vain, regardant bien avec son portable s’il n’y avait pas quelque chose qui entravait l’ouverture de la porte. Rien à faire, ils étaient enfermés pour de bon dans la bibliothèque, pour un temps indéterminé. Reportant sa petite lumière sur le coréen, elle afficha une mine abattue.

« La porte est fermée, elle ne s’ouvre plus. On est condamnés à rester enfermés ici… »

Vraiment, c’était une piètre situation dans laquelle ils se trouvaient. Pourquoi fallait-il que cette journée leur joue un mauvais tour ? Elle se laissa glisser contre la porte désespérément fermée, en closant ses yeux. En fait, elle luttait réellement pour ne pas s’affoler mais c’était bien difficile et elle ne put s’empêcher de trembler. Non, elle ne devait pas céder ! Seulement sa volonté n’était pas de taille face à son angoisse et si ça continuait, son état allait réellement empirer.
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Korean King
Lee John Han
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MessageSujet Re: [TYPHON] Il ne manquait plus que ça... [PV Y. Mizuki]   [TYPHON] Il ne manquait plus que ça... [PV Y. Mizuki] Icon_minitimeSam 24 Mar - 8:12

Les japonais, nippon ou autre nom qu'on pouvait leur attribuait me hantaient partout où que j'allais. C'était inconcevable ! Cette école commençait à me taper sur le système, sérieusement. Je n'aimais pas les Japonais, alors pourquoi me collaient-ils autant ? Aishhh... Je préférai garder mon calme pour le moment, il ne fallait pas vraiment que je m'énerve sur une jeune femme qui ne m'avait rien fait, je me rabaisserai bien trop bas. Je n'étais pas vraiment digne de cela. Et puis, bien qu'elle soit une nippon, je ne frappe pas les filles. La jeune femme parla. Me disant qu'elle ne m'en voulait pas de l'avoir bousculer. Ouai..Bas dès qu'elle verrait que j'étais un Coréen, elle irait sûrement pleurer dans les basques de quelqu'un qui prend soin d'elle, comme la plupart. Ou pas, j'en sais rien et je n'avais pas vraiment envie de réfléchir là-dessus. Avoir paniqué ? Bas bien. Moi aussi j'étais légèrement entrain de paniqué, mais seulement intérieurement. J'espérai en tout cas qu'elle n'était pas claustrophobe ou autre chose dans le gens. Être avec une folle, enfermée dans une bibliothèque, entouré de livres, plus ennuyant les uns que les autres, je crois que je me jetterai d'une fenêtre les trois prochaines minutes si tout ceci se passait ainsi. Tout le monde paniquait ? Je n'avais vu personne. Sûrement trop perdu dans mes pensées pour prêter attention à qui que ce soit.

La jeune femme en face de moi se leva et partit de mon champ de vision. Chercher la porte ? Hmm...Il fallait peut-être que je lui dise qu'elle était fermée ? Peut-être pas. Laisser une petite part d'espoir aux autres et les voir se mettre dans tout leur état lorsqu'il comprenne que ce n'est pas vrai, c'est plutôt amusant. Brusquement, je me levais à mon tour, me rappelant que j'avais une sœur. Non, je ne l'avais pas oublié, mais pensée à elle dans ce genre de moment, c'était presque impossible. Où était-elle ? Avec un portable sans batterie, je ne pouvais pas vraiment l'appeler pour savoir si elle allait bien et j'avais lu, un jour, qu'il n'y avait pas de réseau en temps de tempête. Je commençais à stresser pour elle. S'il lui arrivait quoi que ce soit, je m'en prendrai pour responsable, et je le savais très bien.

L'inconnue enfermée avec moi essaya plusieurs fois d'ouvrir la porte. J'entendais ce clic infernal se reproduire encore et encore avant de voir une lumière se diriger vers moi. Je vis son visage. Elle semblait complètement abattu. Temps pis. Elle n'avait qu'à pas espérer de la sorte que tout irait mieux comme ça. Et ce n'était pas comme si nous n'étions pas en sécurité dans la bibliothèque. De toute façon, étant un Kking, je ne pouvais pas l'aider, ni la réconforter, de toute façon, elle était assez grande pour ne pas pleurer ou pour ne pas piquer une crise de nerf, hein?Ah... Si seulement quelqu'un aurait pu me répondre à cet instant de ma vie... La fille dont je ne connaissais pas encore le nom se laissa glisser le long de la porte. Quelque chose se passait chez elle. Elle n'était pas normale, elle était bien trop calme. Moi aussi je l'étais, mais j'étais un énergumène de sexe masculin, je savais contenir mes émotions, même dans mes moments comme celui-ci et on ne peut pas vraiment dire la même chose des filles japonaises, toujours en train de hurler « kawaiiiiii » ou « senpaiiiiiii » RAAAh ! Ça me prenait la tête ce genre de personne. Je commençais à mettre un pied devant l'autre, mettant ma main droite devant moi pour éviter de me prendre une étagère ou autre chose encore. Lorsque j'arrivais près d'elle je lui tendis ma main.

« Relèves toi. Mieux vaut ne pas se laisser abattre dans ce genre de situation. J'espère que tu n'es pas le genre de fille à te mettre à pleurer pour si peu, ne ? » Annonçais-je en affichant un léger rictus sur mes lèvres.

Je n'attendis pas vraiment qu'elle réagisse et lui attrapait la main pour la relever et lui tapotait l'épaule. Il ne fallait pas que je sois trop méchant non plus et puis au pire, tout ce qui se passerait ici, mon côté gentil avec une japonaise et tout et tout, je l'obligerai à l'oublier et à n'en parler à personne. Qu'elle profite bien alors d'avoir un gentil Kking à ses côtés, je me demande si les autres feraient pareil, mais là, je ne voulais pas entendre de pleurnicheries, alors voilà.

« Aller, go, faut trouver une autre sortie. Et ne prends pas espoir...Il n'y a pas de réseau lorsqu'il y a une tempête. »

Je la lâchais et partis regarder par la fenêtre. On pouvait y voir. Il ne faisait pas vraiment tout noir. C'était grisâtre et au loin, on pouvait apercevoir une sorte de tornade bizarre ondulée majestueusement. Je toussotais légèrement et l'appelait.

« Hmm...La nippon, tu peux venir sil te plaît ? Il y a un truc pas nette au loin...Tu crois que c'est quoi ? » Lui demandais-je avant de me rendre compte de mon interpellation.

« Aish...Je m'appelle Lee JohnHan. Vu qu'on est bloqué ici, autant que je sois sympathique avec toi car je n'aime pas vraiment les gens pleurnicheurs, et en général, je suis beaucoup trop méchant avec les personnes de ta nationalité. Enfin bref, je ne veux pas que tu me prennes pour un salaud, so...Tu t'appelles ? Ça m'évitera de te nommé 'la Nippon'. »
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Etudiant Japonais
Yoshida Mizuki
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MessageSujet Re: [TYPHON] Il ne manquait plus que ça... [PV Y. Mizuki]   [TYPHON] Il ne manquait plus que ça... [PV Y. Mizuki] Icon_minitimeLun 2 Avr - 11:45

Vraiment, il y avait des jours qu’on pouvait résumer en une seule question : pourquoi ? Pourquoi diable un foutu typhon avait-il décidé de passer à côté ou au-dessus de leur université ? Pourquoi avait-il fallu qu’elle soit dans la bibliothèque à ce moment ? Pourquoi était-elle condamnée à l’isolement le plus total ? Pourquoi la seule présence à laquelle elle avait droit était-elle celle d’un coréen qui n’avait pas l’air d’apprécier les Japonais ? Pourquoi ? Pourquoi ?! Il y a avait trop de questions qu’elle pouvait se poser ainsi et elle était pratiquement certaine qu’elle pouvait en créer des centaines. Peut-être même était-elle capable de faire passer le temps de cette façon. Sauf que, ce n’était pas une bonne idée, étant donné la situation. Se répéter inlassablement « Pourquoi ? » n’était pas un moyen efficace de calmer la crise qui avait commencé à la saisir. Pour apaiser ses troubles respiratoires, il allait falloir qu’elle trouve autre chose. Mais dans l’obscurité totale, la panique générale des élèves et le fait qu’ils étaient enfermés, c’était déjà difficile. En fin de compte, la loi de Murphy devait quand même un peu exister, vu l’état de la situation. Tout ce qui pouvait arrivait de pire, c’était que le coréen pique une colère contre elle.

Néanmoins, ce dernier n’en fit rien, à son grand étonnement. En effet, Mizuki s’attendait à ce que dans un moment pareil, la guerre nippo-coréenne prenne le dessus pour évacuer le stress causé par la situation. Mais non, le coréen n’eut pas une seule parole agressive à son égard. Au contraire, il essayait de la convaincre qu’elle ne devait pas se laisser avoir par la panique. C’était quelque chose censé être sympathique n’est-ce pas ? Elle tenta donc de calmer comme elle pouvait les secousses de son corps, afin de saisir la main qu’il lui tendait. Heureusement que son portable à elle avait encore de la batterie ! Néanmoins, elle tremblait toujours même quand il la releva. Au moins, il était gentil, du moins c’était bien l’impression qu’elle avait de lui. Étant un peu naïve, il ne lui fallait en effet pas grand-chose pour déduire d’une personne qu’elle était quelqu’un de bien. Et elle était persuadée que c’était le cas pour lui. C’était au moins l’occasion idéale pour une trêve non ?

« Je… Désolée, dans des situations comme ça… je panique facilement et puis… disons que j’ai une maladie qui n’aide pas… »

Elle avait parlé comme elle pouvait, sa respiration étant devenue saccadée. Troubles respiratoires à la noix, pensa-t-elle, toujours là quand il ne fallait pas. Elle essuya les larmes qui avaient commencé à perler aux coins de ses yeux, essayant d’oublier à quel point la situation était complètement flippante. Il fallait voir le bon côté des choses : elle se trouvait avec un gentil coréen qui n’était pas méchant avec elle. Cependant, il ne lui donnait pas non plus de faux espoirs. Pas de réseau, donc aucun moyen de contacter qui que ce soit, comme Eiichi par hasard. Dommage. Bon, au moins ils avaient un objectif : trouver une sortie. Aucune piste mais au moins, cela allait leur permettre de ne pas rester figés à se regarder dans le blanc des yeux jusqu’à que ce qu’un d’eux craque. Et là en question, il y aurait de grandes chances que ce soit Mizuki. Autant éviter d’aggraver la situation, tant qu’à faire. Elle hocha donc la tête face à son interlocuteur, déterminée, même s’il ne pouvait sans doute pas la voir.

« Hai ! A deux, nous allons certainement trouver comment sortir d’ici ! »

Elle le suivit donc par réflexe, pensant qu’il avait trouvé quelque chose d’intéressant allant dans ce sens. Mais non, il était simplement parti regarder l’ampleur du phénomène à la fenêtre. Ouah. Vivant à Tokyo depuis son enfance, Mizuki avait pu en voir des catastrophes naturelles, c’était chose fréquente au Japon de toute façon. A chaque fois, cela lui paraissait toujours impressionnait et la tornade qui ondulait dans l’air ne lui permettait pas de rassurer la jeune fille. Elle tourna aussitôt le dos au terrifiant phénomène, ne voulant pas voir les ravages que pouvaient causer ce dernier. Elle était rassurée que pour le coup, ses parents fussent à l’autre bout du pays pour leur travail. Heureusement, sans quoi aurait-elle été folle d’inquiétude pour eux.

« C’est-c’est un ty-typhon… Il y en a pas mal par ici… Vous n’en avez pas en Corée ? »

Comment essayer de faire la conversation tout en la détournant du truc gigantesque qui était juste derrière elle. L’étudiante décida de s’éloigner des fenêtres, se mettant à chercher avec hâte une potentielle ouverture vers l’extérieur. Mouais, ce n’était pas gagné. Cela ne l’empêcha pas d’écouter avec attention les paroles du coréen, qui s’appelait donc John Han. Elle s’était toujours questionnée sur le pourquoi du comment les coréens avaient-ils un prénom en deux parties. Pas que ça avait une importance quelconque, elle trouvait juste ça étrange. Se retournant vers son interlocuteur, le souffle court et la lumière de son portable braqué sur ce dernier, elle admit en effet qu’il valait bien connaître respectivement leurs prénoms. Comme il l’avait dit, c’était toujours mieux que de se faire appeler « la nippon ». C’était limite péjoratif comme surnom.

« Enchantée de faire ta connaissance John Han, même si les conditions ne sont pas top… Je m’appelle Yoshida Mizuki. Ton nom me dit quelque chose… Tu ne serais pas un Korean King par hasard ? »

Il était vrai qu’elle avait déjà entendu le nom de ce KKing. De plus, il avait dit ne pas être sympathique en général avec les Japonais. De toute façon, King de l’autre camp ou pas, peu importait. Un garçon était un garçon, même s’il faisait partie des plus populaires et des ennemis publics numéros un pour les Japan Kings. Hum, elle en connaissait un qui ne risquait pas d’apprécier s’il apprenait qu’elle était restée en compagnie d’un Korean King et pire encore, qu’ils avaient sympathisés. Quoique, elle ne savait pas vraiment si John Han avait envie de faire copain-copain avec elle. Essayant de maîtriser sa respiration, elle se servit donc du téléphone comme lampe torche, cherchant une quelconque issue. Mais toutes les portes étaient impossibles à ouvrir. Ils étaient condamnés à rester ici pour un moment. Minute. Une porte ça pouvait se détruire non ? Bon, pas sûre que l’administration risque d’apprécier mais dans un cas d’urgence ils n’allaient pas leur vouloir quand même, si ? Mieux valait tenter.

« On peut toujours essayer de trouver quelque chose comme un bâton ou un extincteur pour essayer de casser la porte ? »

Elle ne savait pas si c’était une bonne idée, ni même si ça allait se révéler efficace au cas où ils essayaient. Mais ils avaient du temps à perdre alors autant tenter le coup.
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MessageSujet Re: [TYPHON] Il ne manquait plus que ça... [PV Y. Mizuki]   [TYPHON] Il ne manquait plus que ça... [PV Y. Mizuki] Icon_minitime

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